Le convoi des “chemises rouges” traverse Bangkok

Des milliers de “chemises rouges”, à moto, massés dans des voitures ou des camions, ont entamé samedi une procession d’une journée dans les rues de Bangkok, espérant rallier la population à leur mouvement de protestation contre le gouvernement thaïlandais du Premier ministre Abhisit Vejjajiva.

Les “chemises rouges”, qui réclament la tenue de nouvelles élections, comptent ensuite organiser une “peinture de sang” dimanche, une nouvelle action spectaculaire après une semaine de manifestations.

Dans la crainte d’embouteillages massifs, samedi, les responsables de la police et de la municipalité de Bangkok ont exhorté les habitants à utiliser les transports en commun et rester chez eux ou sur leur lieu de travail jusqu’à la fin de la manifestation.

Sur les trottoirs, des foules acclamaient le passage du convoi motorisé qui sillonnait la capitale en klaxonnant. La caravane des “chemises rouges” comprenait un mélange de taxis, de fourgonnettes utilisées dans les campagnes, de minibus, berlines de luxe ou tuk-tuk. Les véhicules étaient ornés de drapeaux et rubans rouges et certains automobilistes avaient placé sur leurs plaques d’immatriculation des autocollants proclamant “les chemises rouges aiment le peuple de Bangkok”.

“S’il vous plaît, descendez dans les rues pour faire changer la Thaïlande. Le temps n’attend pas. Peu importe la couleur de votre chemise, elle n’a pas besoin d’être rouge: vous pouvez rejoindre notre cause si vous aimez l’égalité et la démocratie”, lançait l’un des chefs du mouvement, Natthawut Saikua, alors que des passants lançait des roses rouges sur son passage.

Les manifestants, partis de leur campement dans le centre historique de la capitale, comptaient parcourir quelque 70km à travers les rues de la ville, traversant le centre d’affaires, le quartier chinois et les faubourgs résidentiels.

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Les protestataires réunissent des partisans de Thaksin Shinawatra renversé par un putsch en 2006 pour corruption présumée et des militants pro-démocrates opposés à la mainmise de l’armée.

sources: AP – nouvel obs

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